L’instauration du système de formation en alternance, qui vient de faire son entrée en vigueur depuis l’adoption par le Gouvernement de son décret d’application le régissant au mois de novembre, suit son cours.
«Pour mettre cette initiative à exécution, les promoteurs vont s’atteler à l’élaboration d’une convention tripartite entre l’alternant, l’entreprise et l’établissement de formation», a informé le Pr Luc Rakotondrajaona, DG de l’Institut supérieur de technologie (IST) d’Antananarivo et non moins Directeur local du projet Jeunesse malagasy compétente au travail (JMCT).
La nouvelle a été annoncée hier à l’hôtel Colbert à Antaninarenina, à l’occasion de la clôture officielle de ce projet dans le cadre duquel ce concept de formation en alternance a été développé, en vue de rehausser le taux d’employabilité des jeunes.
En six ans d’intervention, le projet JMCT a pu doubler ses objectifs qui visent, entre autres, à améliorer les niveaux d’employabilité et d’insertion professionnelle de 2.500 jeunes de 18 à 30 ans dans trois régions d’intervention que sont Antananarivo, Ambositra et Antsiranana, dans trois secteurs prioritaires à savoir, le Bâtiment et travaux publics (BPT), le Tourisme, hôtellerie et restauration (THR) et l’Entrepreneuriat.
«Des objectifs qui sont largement atteints car l’initiative a pu toucher 4.518 jeunes de cette tranche d’âge qui ont bénéficié des renforcements de capacités dans le domaine de la formation professionnelle, technique et universitaire dans neuf institutions des trois régions d’intervention du projet», a ajouté le Pr Luc Rakotondrajaona.
Il s’agit notamment des trois IST d’Antananarivo, d’Ambositra et d’Antsiranana, l’INTH, l’Inscae, le lycée technique Ampefiloha, le lycée technique professionnel de génie civil Mahamasina, le lycée technique professionnel Ambositra et le lycée technique professionnel Antsiranana.
«Grâce à ce projet, ces neuf établissements partenaires disposent actuellement des Plans de développement institutionnel en matière de gouvernance, d’égalité femmes-hommes, d’environnement et de développement durable, des capsules vidéos de sensibilisation, et peuvent travailler directement avec les Partenaires techniques et financiers (PTF) qu’ils ont côtoyés à travers la Table de concertation des partenaires», a soulevé Sylvain Benoit, directeur de Bureau des relations internationales de l’Université de Québec Trois-Rivières (UQTR) et en même temps directeur du projet au Canada. C’est une plateforme regroupant les établissements de formation avec les organismes du secteur privé et de la société civile.
Fahranarison