Après l’expiration de l’Accord de Cotonou en décembre dernier, Madagascar a signé mardi l’«Accord de Samoa» qui constituera le nouveau cadre juridique global qui régira les relations entre l’Union européenne (UE) et les 79 pays de l’Organisation des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP) pour les 20 années à venir. Grâce à la signature de cet accord, Madagascar consolidera encore plus les relations avec l’UE et continuera de tirer profit des financements des institutions telles que la Banque européenne d’investissement (BEI) ou encore le Neighbourhood Development and International Cooperation Instrument (NDICI).
«Cette signature marque une étape décisive pour le gouvernement malgache car cela confirme ses engagements face aux défis mondiaux prévus par l’accord, tels que le changement climatique, la gouvernance des océans, les migrations, la santé, la paix et la sécurité», indique le ministère des Affaires étrangères (MAE) dans son communiqué hier. L’objectif sera alors de permettre à toutes les parties prenantes de rester engagées ensemble dans la poursuite des 17 Objectifs de développement durable (ODD), d’autant plus que cet accord permettra «d’intensifier et de diversifier les relations commerciales établies depuis l’Accord de Cotonou», selon toujours le MAE.
« Memorandum of Understanding » à Dubaï
D’autre part, une autre signature de coopération s’est tenue hier à Dubaï durant le Sommet mondial des gouvernements, à savoir le «Memorandum of Understanding (MoU)». Il s’agit du lancement du programme de formation en leadership des hauts responsables étatiques malgaches d’une part, et de la «Coders Initiative», d’autre part. La signature a été effectuée par la ministre malgache des Affaires étrangères, Rafaravavitafika Rasata, et le ministre en charge des Affaires gouvernementales des Emirats arabes unis, Mohammad Abdullah Al Gergawi. Cela, en présence de la ministre de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, Lalatiana Rakotondrazafy.
Dans tous les cas, les deux mémorandums cadrent parfaitement aux trois priorités du président malgache à savoir, la valorisation du capital humain, l’industrialisation et la bonne gouvernance.
T.N
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