Castration des violeurs d’enfants: le gouvernement ne reculera pas

La ministre de l’Enseignement supérieur et non moins porte-parole du gouvernement, Lalatiana Rakotondrazafy, a répondu à l’Amnesty Interna­tional qui se prononce fermement contre la castration chimique ou chirurgicale jugée « cruelle, inhumaine et dégradante » réservée aux voleurs d’enfants.

«Le gouvernement ne fera pas marche arrière au sujet des sanctions à l’encontre des personnes reconnues coupables de viols sur mineurs», a indiqué Lalatiana Rakoton­dra­zafy hier au By-pass, en marge de la cérémonie de présentation de vœux du parti Freedom. Elle répond ainsi à Amnesty International qui a demandé aux autorités malgaches de se rétracter et ne pas promulguer les modifications apportées au Code pénal.
«Le gouvernement a déjà indiqué vouloir prendre des mesures contre les coupables de viols, notamment ceux sur les mineurs», a-t-elle souligné. Et chose faite, après l’adoption du projet de loi en la matière
Lalatiana Rakotondrazafy s’interroge sur les intentions d’Amnesty International de vouloir empêcher la promulgation du texte. «Ils disent que c’est toute la vie du violeur qui sera détruite mais qu’en est-il de celle des enfants violés et de leurs familles ?», a-t-elle précisé.
«Amnesty International a-t-il vécu la vie des enfants traumatisés et des parents ?», s’est-elle une fois encore demandé, sans parler du traumatisme psychique subi par les victimes.
«L’objectif du gouvernement sera de dissuader les violeurs de ne pas passer à l’acte». La porte-parole du gouvernement explique alors que des travaux forcés sont déjà prévus dans le code pénal, mais ne sont pas efficaces. «Des sanctions mieux appropriées doivent être adoptées», a-t-elle conclu.

T.N

Partager sur: