Ces dernières semaines, il a plu comme on n’en a jamais vu. Comme le dirait ce fameux gaulois des bandes dessinées, il semble à craindre « Que le ciel ne nous tombe sur la tête ». C’est à croire que toute cette eau qui tombe du ciel est intarissable.
On peut prévoir dès maintenant dans quel état vont se trouver nos routes à la fin de la période des pluies. Bien évidemment, ces routes vont se retrouver dans un état lamentable. Et ce sont
les usagers qui vont
en souffrir. Et entre temps, il est quasi certain qu’on ne pourra pas exécuter de sérieux travaux de réhabilitation. Ce ne sera que peine perdue.
Cette situation découle du manque d’entretien régulier depuis de nombreuses années. On se demande bien à quoi peut bien servir le bien nommé Fonds d’entretien routier. Là maintenant avec la pluie, la dégradation est certaine. D’autant plus qu’on n’a plus, autant que par le passé, respecté les barrages de pluie.
Alors pour la suite, on ne s’étonnera pas que les frais de transport enregistrent une hausse de prix. C’est une conséquence logique du mauvais état des routes. Cette situation entraine une défaillance plus fréquente de la mécanique et donc une consommation plus soutenue des pièces détachées.
Forcément, ce surplus de dépense sera répercuté sur les frais de transport. Les usagers seront ainsi pénalisés. Il en sera ainsi aussi bien pour le transport des marchandises que celui des voyageurs. Il faut reconnaître que sur certaines portions de nos routes nationales, le trajet relève d’une véritable gageure.
On ne peut pas manquer d’avoir une petite pensée à tous ces cultivateurs dont la culture dépend pour une très grande part de la disponibilité en quantité suffisante de l’eau. Mais là, il y en a trop. Et cela peut être fatal aux cultures auxquelles ils ont donné beaucoup de leur énergie.
Cela peut se manifester de différentes manières : Ensablement et inondations des surfaces cultivées. C’est une perte totale pour les cultivateurs. Vue sous ces angles, l’eau peut devenir un véritable fléau au lieu d’une bénédiction. Le déluge en est l’expression.
Bien sûr, on n’est jamais satisfait de ce qu’on a. Nous nous plaignons aujourd’hui qu’il y a trop d’eau. Mais combien de pays désertiques frappés par la sécheresse depuis des années n’en désireraient pas moins quelles qu’en soient les conséquences. Seulement, ce n’est pas à nous de choisir.
Pour cette raison, il importe de toujours positiver les choses. Ainsi, par exemple, il faut se dire que les nouveaux plants que l’on vient de mettre sous terre dans le cadre de la campagne de reboisement national vont profiter de toute cette eau pour bien pousser et permettre de reverdir le pays.
Aimé Andrianina