Quand des politiciens, qu’ils soient ou non élus ou des personnalités connues du grand public, multiplient les sorties médiatiques en faisant un don dans leur localité à titre personnel, à l’approche des élections législatives, il n’y a pas besoin d’aller chercher loin pour trouver le pourquoi du comment. C’est une technique courante de la séduction électorale de masse en Afrique et Madagascar ne fait pas exception. Pour dire qu’ils vont se porte candidat et qu’avant toute chose, il est important de soigner leur image et de faire bonne impression auprès des électeurs.
La politique du m’as-tu-vu prend tout son sens. Absents de la scène publique depuis un certain moment, beaucoup des prétendants politiques font leur réapparition, manifestant clairement leur intention. Ils cherchent déjà à courtiser les électeurs. Et aller à leur rencontre est une occasion de faire bonne figure à condition de ne jamais venir les mains vides. Cet avant-goût de la campagne électorale s’annonce comme une période faste pour certaines catégories de personne qui s’attendent à recevoir toutes sortes de dons et des faveurs, le moment venu.
De la conviction à la séduction, il faut dire que les électeurs malgaches se laissent amadouer facilement par cette politique politicienne aux dépens des attentes réelles de la population, à court et à moyen terme. Comme si faire un don ou offrir quelques choses avant ou pendant la campagne électorale, est un moyen efficace pour acheter des voix. Dans cette optique, il faut mettre le paquet et ne pas lésiner sur les moyens.
D’ailleurs, les politiques malgaches connaissent parfaitement ce point faible leur permettant soigner leur image auprès du grand public, comme des bienfaiteurs et donateurs qui vont tenir leur promesse une fois élus. Un jeu de séduction dans lequel beaucoup d’électeurs vont tomber dans le panneau.
JR.