Lenteur administrative, les va-et-vient incessants ou encore la méconnaissance des procédures, bon nombre de justiciables ne sont pas satisfaits du traitement des dossiers au sein des tribunaux. Le ministère de la Justice décide alors de mettre en place le Carnet de suivi des dossiers afin de remédier aux vices et donner satisfaction aux citoyens.
L’initiative entre dans le cadre de la mise en œuvre de la bonne gouvernance, un des piliers de la Politique générale de l’Etat (PGE), mais aussi l’objectif des 100 jours préconisés par le Gouvernement.
Comme son nom l’indique, le carnet facilitera le traitement des dossiers des justiciables, notamment leur suivi. La distribution des carnets débutera dans trois juridictions pilotes de la capitale, en l’occurrence, la Cour suprême, la Cour de cassation, la Cour d’Appel et le Tribunal de première instance (TPI).
4.000 carnets ont déjà été imprimés dont 1.000 pour la Cour suprême et 3.000 pour les trois autres juridictions. 2.000 ont été imprimés par le ministère de la Justice et le reste par l’Agence française de développement (AFD) à travers le Projet d’appui à la Justice malgache (Pajma). A cela s’ajoute la dotation de matériels informatiques dont 28 ordinateurs et imprimantes. Après Antananarivo, les tribunaux d’Antsirabe et de Toamasina bénéficieront également du projet « Carnet de suivi des dossiers ».
Une fois que l’utilisation des carnets sera opérationnelle pour les trois tribunaux pilotes, le projet s’étendra dans tous les tribunaux de Madagascar. L’objectif sera alors de garantir l’efficacité du traitement des dossiers, la facilitation des procédures mais également de lutter contre les rabatteurs.
T.N