Gestion participative et décentralisée de l’école: le projet Tafita dresse un bilan positif

Le projet d’appui à la gestion participative et décentralisée de l’école ou « Tafita » a contribué largement à l’amélioration de l’apprentissage des élèves au cours de sa phase II, qui s’est étalée de 2020 à 2024. Les résultats des tests effectués auprès des élèves bénéficiaires, montrent une nette progression en lecture et en mathématiques.

« On a enregistré 28% d’amélioration des performances des élèves en lecture dans les 11 régions et 25% d’amélioration en mathématiques dans les régions Analamanga et Amoron’i Mania. On a obtenu ces résultats après trois à cinq mois de cours de remédiation organisés par le Comité de gestion de l’école (Feffi) », a-t-on rapporté lors de la 5e réunion du comité conjoint de pilotage de la phase II de ce projet, hier dans les locaux de l’INFP Mahamasina. Une occasion pour les parties prenantes de dresser le bilan des réalisations, suivi d’échanges et de partage d’expériences.

Convaincues de l’efficacité des modèles développés dans le cadre du projet, toutes les parties prenantes ont validé la vulgarisation des modèles à l’échelle nationale. Pour la phase III, Tafita sera étendu dans les 23 régions. Pour rappel, il s’agit d’un projet de coopération technique entre le ministère de l’Education nationale (Men) et le gouvernement japonais. La première phase a été menée entre 2016 et 2020 dans deux régions.

A noter que la deuxième phase a touché neuf régions, portant à 11 le nombre de régions bénéficiaires. 410.000 élèves issus de 2.600 EPP ont bénéficié de ce projet durant la première phase. Tandis que 1.497.505 élèves de T1 à T5 et 41.523 enseignants issus de 10.474 écoles ont été touchés lors de la seconde phase.

Fahranarison

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