Depuis quelques jours, la guerre de leadership entre
les membres de l’opposition, fait rage, à l’approche des élections législatives. C’est d’ailleurs l’une des causes principales de l’échec du mouvement du collectif des candidats, lors de la dernière élection présidentielle. La scission entre les partis politiques, membres de ce collectif, semble inéluctable.
Après la création d’une plateforme réunissant 5 partis politiques issus du collectif des candidats, une autre union issue du même collectif a vu le jour hier, dénommée « Firaisan-kina » ou solidarité. Cette plateforme regroupe, entre autres le Tiako i Madagasikara (TIM), le Hery vaovao ho an’i Madagasikara (HVM), le Tsara tahafina, l’Antoko politika madio (APM) ou encore le Pro-Siteny. Ils ont annoncé leur intention de présenter des candidats aux prochaines élections.
Direction collégiale
Devant cet acte de dissidence, les partisans de l’opposition ne savent plus à quel saint se vouer. Certains n’ont même pas caché leur déception. En effet, au début de l’année, les partis qui composent chacune de ces deux plateformes, ont encore affirmé qu’ils vont faire front commun, lors des prochaines élections. Mais à en croire certains membres de l’opposition, la manière avec laquelle l’ancien président Marc Ravalomanana dirige le mouvement, a tout fait « foirer », d’où vers la scission.
Si les autres partis se sont accordés sur l’importance de mettre en place une direction collégiale, le patron du Tim n’aurait voulu rien savoir et comptait imposer sa décision. Et cela ne convenait pas à certains leaders de partis politiques qui ont alors décidé de quitter le navire, pour créer la plateforme « Kaolektifa an’ny Malagasy ».
Tsilaviny Randriamanga