Les natifs du district d’Antalaha, regroupés au sein de l’Association des sympathisants et des natifs d’Antalaha (Asna) se sont donné rendez-vous samedi au Cercle mess Antanimora, dans le cadre de la présentation de vœux de Nouvel an. Une occasion pour cette association de faire part de son ambition pour le développement de cette localité.
A l’instar de quelques districts du pays, la capitale de la vanille n’est pas épargnée par le problème rencontré par la filière. Mais les élites locales regroupées au sein de l’Asna ne comptent pas rester les bras croisés et ont proposé une solution à cette situation, consistant notamment en la mise en place de cultures qui peuvent être alternées avec celle de la vanille.
« Notre économie dépendait essentiellement de la culture de la vanille, ce qui a fait que le problème rencontré par la filière l’a fortement impactée. Nous comptons transformer ce problème en une opportunité pour trouver d’autres alternatives au lieu de rester dans la monoculture », a déclaré le président de l’Asna, Elliot Zafy.
Selon le président de l’Asna, d’autres cultures, à l’instar du riz ou encore du maïs, peuvent être pratiquées en simultanée avec celle de la vanille. L’association demande ainsi la promotion de ces autres cultures et d’autres moyens de subsistance tels que l’élevage pour faire en sorte que la population ne dépende pas uniquement de la culture de la vanille.
Tsilaviny Randriamanga
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