Casting pour les législatives: rien n’a encore été décidé pour l’IRD

Dans l’attente de la décision du bureau politique. C’est du moins ce qu’a répondu la députée élue sous les couleurs de l’IRD dans le deuxième arrondissement d’Antananarivo, Lanto Rakotomanga à propos du choix des candidats de la plateforme en vue des élections législatives.

«Rien n’a encore été décidé jusqu’ici, le choix de ces candidats se fera lors d’une réunion du bureau politique composé des partis qui ont soutenu le président Andry Rajoelina lors de la dernière élection présidentielle », a-t-elle indiqué. « Per­sonne ne peut se prétendre candidat de la plateforme tant que rien n’a été décidé au niveau du bureau politique », a précisé Lanto Rakotomanga, en marge d’un événement à Ambohipo, hier.

Candidature unique
L’élue IRD a indiqué que la présentation d’une candidature unique pour chaque district devrait être maintenue, par le biais de la plateforme Isika rehetra distrika ou IRD qui regroupe tous les partis soutenant le pouvoir. Les autres plateformes créées lors de la dernière élection, pour ne citer que l’Union des partisans de Andry Rajoe­lina (Upar), ne devraient pas poser problème à la formation d’une coalition, d’après toujours Lanto Rakotomavo.
« Nous allons nous organiser pour mettre au point les choses. Je peux affirmer en attendant que les partis pro-pouvoir sont prêts à participer à toutes les élections à venir »,
a-t-elle souligné.

Guerre de communication
Sur le terrain toutefois, la guerre de communication entre pressentis candidats, se poursuit. Chacun s’affiche comme étant celui qui va porter le maillot. A titre d’exemple, dans le quatrième arrondissement, le président de la plateforme TMH, Désiré Rafidimanana multiplie depuis quelques semaines les apparitions médiatiques pour annoncer en quelque sorte qu’il sera candidat de la plateforme pro-pouvoir. Son principal con­current, le député élu dans le district, Paul Bert Rahasima­nana, dit Rossy quant à lui, ne semble pas vouloir céder la place facilement.
Antananarivo n’est pas la seule localité où la rivalité entre les partisans du régime, fait rage. Dans certains districts de Fianaran­tsoa, Ma­hajanga, ou encore To­liara, les pressentis candidats du TGV, jouent carrément des coudes. Et même les partis de l’opposition n’échappent pas à cette réalité, à 90 jours des législatives du 29 mai.

Tsilaviny Randriamanga

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