Lutte contre les violences et le mariage précoce: la première dame et l’UNFPA main dans la main

Engagement renouvelé en faveur de la lutte contre les violences à l’égard des femmes et des enfants ainsi que le mariage précoce.

La première dame, Mialy Rajoelina, et non moins championne de la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG), et la représentante résidente du Fonds des Nations Unies pour la population ou UNFPA, Josiane Yaguibou, réitèrent leur volonté commune de poursuivre et de renforcer la lutte contre ces fléaux sociaux.
C’était lors d’une visite de courtoisie menée par une délégation de l’UNFPA conduite par sa représentante auprès de l’épouse du chef d’Etat, qui s’est tenue mardi à Ambohitsirohitra. Cette rencontre revêt une grande importance, car elle a permis aux deux parties d’échanger sur la célébration du 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, qui se tiendra dans la région Atsinanana.
La collaboration entre Mialy Rajoelina et l’UNFPA en faveur de ces causes ne date pas d’aujourd’hui. En effet, on constate des progrès significatifs dans cette lutte. C’est le cas de la mise en place du centre spécialisé pour la lutte contre les VBG à Mahamasina, accompagnée d’une formation professionnelle et de réinsertion des victimes, de la collaboration fructueuse avec les instances publi­ques, dont la Brigade féminine de proximité (BFP), la Gendarmerie nationale et le ministère de la Justice.
L’adoption des textes de loi en matière de violences basées sur le genre et la mise en place de la chaîne pénale spéciale ainsi que la sensibilisation des populations aux violences basées sur le genre et leurs conséquences socio-économiques et sanitaires sont également les fruits de cette collaboration. Il convient de noter que l’UNFPA fête cette année ses 30 ans.

Fahranarison