Abe Koji : iI réclame la nomination d’un ambassadeur malgache au Japon

Nécessité absolue de nommer un ambassadeur de Madagascar au Japon. Ce sont les termes utilisés par l’ambassadeur du Japon à Madagascar, Abe Koji, à l’occasion de la fête nationale du Japon, hier, à Ivandry. En effet, cela fait cinq ans que la Grande île n’a plus d’ambassadeur au pays du Soleil levant, après le départ de Mireille Rakotomalala en 2019.

Dans son allocution, Abe Koji a réi­téré la déclaration qu’il a déjà faite en 2022 sur la nécessité de nommer un ambassadeur malgache dans son pays. Cela pourrait ouvrir la voie à des op­portunités de coopération pour Madagascar, a-t-il souligné.

« Un ambassadeur est quelqu’un qui pourrait rencontrer beaucoup de personnalités importantes au Japon, que ce soit en milieu politique ou économique. La présence d’un ambassadeur pourrait attirer les investissements japonais et renforcer ainsi nos relations bilatérales », a ex­pliqué Abe Koji.

Appels à candidatures

Déjà annoncé en conseil des ministres en 2023, la nomination des ambassadeurs, n’a pas suivi d’effet. Pourtant des campagnes de recrutement et des appels à candidatures à ce poste ont été déjà lancés en 2022 par le ministère des Affaires étrangères (MAE), du temps où ce département était sous la tutelle de l’ex-mi­nistre, Yvette Sylla. A part le Japon, la Russie, l’Afri­que du Sud, et l’Algérie, entre autres, sont également des pays où Madagas­car ne dispose pas encore d’ambassadeur.

En attendant, Abe Koji a fait part de la volonté de son pays à renforcer la coopération avec Madagas­car, notamment dans la réalisation de grands axes de développement fixés par le président Andry Rajoelina à savoir, le développement du capital humain, la promotion de l’industrialisation ainsi que la bonne gouvernance. Ces axes correspondent parfaitement aux champs d’intervention du Japon dans le pays tels que l’agriculture, l’infrastructure, la santé et l’éducation, a souligné l’ambassadeur.
Exemples de coopération

Parmi les exemples de coopération, l’on peut citer notamment le secteur agricole où le Japon partage ses connaissances, ses expériences et ses capacités tech­niques afin d’améliorer la production de riz à Madagascar. A part cela, le Japon soutient aussi le développement des infrastructures dans le pays, pour ne citer que l’extension du port de Toama­sina ou la construction du pont Mangoro inauguré tout récemment. Et non des moindres, la coopération avec le Japon se manifeste aussi dans le domaine de la santé…

Tsilaviny Randriamanga

Partager sur: