Faut-il vraiment en arriver là ? Laver les linges sales en public sans retenue ni décence. Certes et parfois compréhensible, surtout à l’approche des élections législatives, certains ne résistent pas à la fièvre politique et du pouvoir. L’enjeu est de taille et la « réputation » est en jeu. Et quiconque ose jouer de l’ombre et mettre sa main au feu, se fait passer un savon.
On aura tout vu, de la prise de bec à l’altercation, mais le dernier film du même genre qui fait même le buzz sur les réseaux sociaux et la Une des journaux, est du jamais vu. Dans un décor banal, loin d’un scénario classique, tous les figurants sous le feu des projeteurs – la caméra braqué sur eux – donnent la réplique au protagoniste impitoyable déterminé à montrer de quel bois il se chauffe, face à l’acteur, le seul qui ne s’attendait pas à ce que cette mise en scène à l’image d’un procès d’intention, allait prendre une toute autre tournure à son encontre.
Un député règle son compte à un préfet sans mâcher ses mots. Il a lâché sa rancune en prenant au dépourvu son adversaire le plus probable dans les urnes, accusé d’être un arriviste, mis au ban en tant que persona non grata. Il ne cache même pas son envie d’en découdre et de jeter le gant, sur un ton ironique et hostile. Le député a vraiment tiré à boulets rouges sur le préfet. Il vend déjà la peau de l’ours avant de l’avoir tué.
En voyant la vidéo, les internautes sont tombés des nues. Mais, c’est quoi cette histoire ! Les uns indignés ont dit le fond de leur pensé, les autres ne seraient plus étonnés devant un tel scandale. Dans la conjoncture actuelle, à coup sûr, il y en aura d’autres, selon leurs commentaires.
La guerre de leadership secoue actuellement les plateformes politiques aussi bien que pouvoir que de l’opposition. Les prétendants protagonistes avant de passer l’audition, n’hésitent pas à faire des scènes et à engager des querelles, sans se soucier de l’opinion publique et de leur chef de parti. Pour dire qu’on n’a pas encore tout vu.
JR.