Volley-CCZ7: la GNVB en finales dans les deux tableaux

Dans un tourbillon de passion et de rivalités, les finales de l’édition 2024 des Championnats des Clubs de la Zone 7 (CCZ7) se dessinent à l’horizon.

Les projecteurs sont braqués sur les équipes réu­nionnaises, représentées par les féroces TGV et Saint-Denis Olympique, ainsi que sur les vaillantes équipes malgaches, tant chez les hommes que chez les dames. Au cœur de cette bataille acharnée, la GNVB (Gendarmerie nationale de Volley-Ball) se dresse fièrement pour défendre l’honneur malgache dans les deux catégories.

La GNVB, telle une étoile resplendissante, est de retour au premier plan de la scène interclubs de la Zone 7 Afri­que. Un exploit historique vient d’être gravé dans les annales : ses deux équipes, masculine et féminine, ont réussi à se hisser en finale d’une même édition. Un accomplissement sans précédent qui témoigne de leur détermination et de leur talent.

Hier, au palais des sports de Mahamasina, l’équipe féminine de la GNVB a ouvert le bal en validant son billet pour la finale. Une première majeure après une honorable quatrième pour une première participation en 2023.

Sous la houlette de Tafita­soa, sa meilleure marqueuse, la GNVB a vaillamment écarté les redoutables Seychelloises d’Anse Royale lors d’une ba­taille épique en cinq sets. Dès le premier set, les Malgaches ont imposé un rythme implacable, laissant peu de répit à leurs adversaires : 25-16.

Mais les Seychelloises ont riposté, s’adjugeant le deuxième set pour égaliser (25-12), profitant d’un moment de flottement dans le camp malgache. Cependant, la GNVB a rapidement rectifié le tir. Raza­nabelo, meilleure bloqueuse, et ses coéquipières ont repris le contrôle du match, remportant laborieusement le troisième set (25-19).
La GNVB semblait se diriger vers la victoire, mais les Seychelloises n’avaient pas dit leur dernier mot. Dans l’adversité, elles ont fait parler leur expérience pour arracher l’égalité à deux sets partout (25-22). Sans trembler, bien coachées par le technicien Jean Honoré Razafinjatovo, les joueuses de la GNVB ont entamé le tie-break avec détermination, se dirigeant vers une délivrance triomphale, laissant leur empreinte sur le score final de 15-3.

La Résurrection
triomphale

L’équipe masculine de la GNVB a émergé de sa phase transitoire en un éclair, laissant derrière elle les ombres d’une seule édition. Cette année, portée par le vent du renouveau, elle a retrouvé son éclat d’antan grâce à un effectif rajeuni et au retour inspiré de l’entraîneur Jean Honoré Razafinjatovo.
En demi-finale, les gendarmes ont ébloui le public lors d’un duel épique entre frères d’armes malgaches. Face aux militaires du Cosfa, ils ont déployé leurs talents avec une maestria sans égale. En moins d’une heure, ils ont scellé leur destin en remportant la confron­tation par un score sans appel de 3-0, laissant leurs adversaires sans la moindre lueur d’espoir.
Dès le premier set, la GNVB a imposé sa marque. En seulement 18 minutes, elle a écarté toute résistance, infligeant un 25-16 retentissant à leurs rivaux. Le terrain vibrait sous leurs pas, et chaque échange était une symphonie de puissance et de précision.
Le deuxième set a été une extension naturelle de leur domination. En 22 minutes, ils ont maintenu un rythme effréné, enchaînant les points avec une aisance déconcertante. Le 25-16 initial s’est transformé en un 25-12 triomphal, comme si le temps lui-même s’était plié à leur volonté.
Le troisième set a été le point d’orgue de leur triomphe. Les Bérets noirs ont joué avec une efficacité redoutable, ne laissant aucune chance à leurs adversaires. En 19 minutes seulement, ils ont scellé la victoire, laissant flotter dans l’air le doux parfum de la réussite (25-15).

Naisa

Affiches des finales ce jour :

Homme :
GNVB-TGV (La Réunion)

Dame :
GNVB-Saint-Denis Olympique

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