Au fur et à mesure que l’ouverture du dépôt des candidatures aux législatives, approche les tensions politiques sont de plus en plus vives, sur fond de rivalité intestine. Il n’y a pas de quoi s’étonner, au contraire il faut s’y habituer. Après tout, ce n’est pas tous les jours qu’on assiste à des mélodrames politiques qui disent bien leur nom. Au sein de chaque parti, le ton monte d’un cran, des voix contestataires se lèvent et les frondeurs se font entendre. Et vivement le prochain scandale des politiciens qui sous un autre angle, amusent aussi la galerie.
Les prochaines semaines seront fatidiques, surtout que les états-majors des partis politiques continuent d’entretenir le suspense sur les noms de leurs candidats, notamment du côté du pouvoir en place qui reste malgré tout spectateur dans cette bataille de leadership sulfureuse. En tout cas, ceux qui sont confrontés à une menace concurrentielle au sein de leur propre parti, vont encore monter sur leurs grands chevaux, par crainte d’être rayés de la liste.
En coulisse, des actions de lobbying et des chantages politiques, tous les moyens sont bons pour parvenir à ses fins. En public, les intimidations vont de pair avec les provocations outrageuses, une véritable démonstration de force au sens propre, parfois dépassant les bornes et bafouant la charte de bonne conduite adoptée par leur parti. C’est l’attitude des prétendants lorsqu’ils s’aperçoivent que leur candidature ne tient qu’à un fil.
Et, en attendant la publication de la fameuse liste des candidats, des accrochages entres les aspirants et les prétendants candidats issus d’un même parti, vont encore se produire. Au sein des opposants, en l’occurrence le Tim, une opposition clivante s’est même formée, dénonçant les parachutages de candidats. Une lecture politique dans une ambiance conflictuelle.
JR.
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