Les équipes de la GNVB dames et hommes, à l’affiche de la finale du championnat des clubs de la zone 7 Afrique 2024, ont terminé sur la deuxième marche du podium, samedi au Palais des sports à Mahamasina.
Dans la catégorie féminine, la GNVB a affronté les Réunionnaises de Saint-Denis Olympique, supérieures techniquement et tactiquement. Malgré la fougue des Malgaches qui ont livré une bataille acharnée, elles se sont inclinées 3 sets à 0 (16/25 – 27/29 – 13/25). Un moment clé du match a été la balle de set synonyme d’égalisation à 2 sets partout, mais n’a pas été approuvée par le juge de ligne, plombant ainsi le moral des joueuses de la gendarmerie.
C’était sans doute le tournant du match, selon le head coach de la GNVB qui a dénoncé un scandale arbitrage. En effet, non seulement la GNVB s’est vu refuser un point crucial, mais elle a également perdu le deuxième set par 27-29, après 31 minutes d’échanges âprement disputés.
Malheureusement, lors du 3e set, les joueuses malgaches n’ont pas réussi à retrouver leur mental de guerrière. Les Réunionnaises ont su exploiter les fautes commises par leurs adversaires et ont remporté le sacre, ajoutant ainsi un nouveau titre à leur palmarès, après celui de 2012, toujours en terre malgache et toujours sous la houlette du coach David Françoise.
Quant aux hommes, la GNVB a également atteint la finale, mais elle a été freinée par l’équipe réunionnaise du Tampon Gecko Volleyball (TGV). Les jeunes joueurs de la gendarmerie ont reçu une leçon de volleyball de la part des vétérans de l’équipe adverse, dirigée par l’intenable Maxime Guermeur et le puissant Lalabe.
Malgré le talent des joueurs de la gendarmerie, ils ont pêché dans l’exécution des consignes formulées par le coach Jean Honoré Razafinjatovo. De plus, les changements opérés en cours de la rencontre n’ont pas apporté les résultats escomptés.
Le TGV a bouclé la rencontre avec un 3e set âprement disputé, qui s’est soldé par un score de 25-23, après avoir raflé les deux premiers (25-18, 25-19). Comme l’a maintes fois répété le technicien malgache, « L’équipe qui a commis plus de fautes perd ». Et c’était le cas pour son équipe.
Naisa