Da-Willy, âgé de 23 ans, le nom du violeur présumé de Harena, est « most wanted ». Sa photo est même diffusée sur les réseaux sociaux pour faciliter sa traque. Un énième cas de viol sur un enfant qui a provoqué le tollé des internautes et fait réagir les autorités étatiques. Da-Willy mérite la castration chirurgicale au cas où il serait reconnu coupable. L’opinion publique réclame une sanction exemplaire.
C’était dimanche vers
la fin d’après-midi à Merimandroso Imerintsiatosika. Deux petites étaient en train de jouer dans la cour de la maison familiale quand Da-Willy est passé par là. A l’insu de la mère des deux enfants qui n’était pas au mieux de sa forme ce jour-là, Da-Willy a envoyé Harena acheter des cigarettes. A son retour et au moment où la fillette a remis les cigarettes à Da-Willy, ce dernier l’a attrapée et l’a emmenée de force à l’intérieur d’une maison. La suite, tout le monde le connaît. Harena a été brutalement violée.
Entretemps, sa grande sœur, inquiète de la disparition de Harena, a demandé à sa mère si la petite est déjà rentrée. Paniquée, leur mère a alerté le voisinage. Sans attendre, tout le monde est parti à la recherche de la fillette. En entendant l’agitation à l’extérieur, Da-Willy a pris la fuite par la fenêtre en laissant à l’intérieur sa victime. Au bout de quelques minutes de recherche, les riverains ont retrouvé Harena, inconsciente. Elle a subi une agression sexuelle.
Sur-le-champ, elle a été évacuée à l’hôpital local, mais vu son état, les responsables sur place ont pris la décision de la transférer au CHU JRA. La police et la gendarmerie collaborent actuellement pour mettre la main sur le présumé violeur qui selon la mère de la victime, est un receveur et une connaissance de la famille.
L’Etat au chevet de Harena
Cet acte ignoble défrayant la chronique sur les réseaux sociaux, n’a pas laissé indifférents les responsables étatiques. Le ministre de la Culture et de la communication (MCC) et celle de la Population, se sont rendus au chevet de la petite Harena et sa famille, hier au Centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona (CHU JRA) à Ampefiloha. Ils ont exprimé leur colère tout en informant qu’une autre enfant, également victime de viol, est hospitalisée dans la même chambre que la petite Harena.
Selon les informations, les frais des soins sont pris en charge intégralement par le ministère de la Santé publique, mais la mère de cette fillette demande encore de l’aide aux généreux donateurs, vu sa situation financière. A noter que son mari n’est plus de ce monde.
Lova R