«Le problème d’inadéquation formation-emploi date déjà de plusieurs années, sans qu’aucune mesure n’a été adoptée», a regretté la ministre de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle (METFP), Lalatiana Rakotondrazafy. C’était hier, à Ampefiloha où le ministère de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle (METFP) et le Syndicat des industries de Madagascar (Sim) ont conclu un partenariat historique visant à résoudre ce problème.
Ce partenariat prévoit des réformes des programmes d’enseignement et de formation. Ces réformes devraient tenir compte des besoins en compétences des industries suivant les types de métiers existants. «Les techniciens du ministère sont en train de préparer les réformes curriculaires. Le processus d’élaboration de ces réformes comprendra une consultation élargie aux différents secteurs», a informé le numéro un du METFP. «Des formateurs issus des entreprises seront mobilisés en cas de besoin pour renforcer l’équipe enseignante et partager leurs expériences aux jeunes apprenants», a évoqué pour sa part le président du Sim, Tiana Rasamimanana.
Le Sim s’engage également à fournir des matières d’œuvres ou équipements de formations qui font défaut dans les centres de formation, afin de favoriser les pratiques et de promouvoir l’opérationnalisation des apprenants à l’issue de leur formation. «On envisage dans ce sens une relocalisation des formations dans les sites des industries», selon les précisions de la ministre du METFP.
A tout cela s’ajoute la concrétisation du système de formation en alternance, permettant aux jeunes d’acquérir des expériences tout en poursuivant leurs études. Ces initiatives répondent aux visions du président de la République, Andry Rajoelina, relatives au développement du capital humain et à l’industrialisation de Madagascar en vue de réduire le taux de la pauvreté.
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