Le viol de trop !

On ressent encore une vive émotion parmi l’opinion publique, après le viol d’une petite fille de 6 ans, à Imerin­tsiantosika, dimanche. Les réseaux sociaux enflamment de colère car vraiment trop c’est trop… Il y a urgence à agir, sinon ce ne sera pas le dernier crime abject et ignoble qui va faire encore couler beaucoup d’encre et susciter un véritable tollé.
Pour l’opinion publique, le moment est venu de punir sévèrement les violeurs d’enfant et surtout de passer au bistouri, au nom de la loi, sans état d’âme. Ils s’en prennent à des mineurs telles des bêtes et il faudrait les traiter comme telles. A vrai dire, ils ne violent pas seulement des enfants, ils violent aussi les droits humains. Et c’est indéfendable et intolérable, quoi qu’on dise. La peine exemplaire est réclamée : leur faire subir une ablation des testicules par chi­rurgie.
Le seul moyen de rendre dissuasif la loi fraîchement adoptée autorisant la castration chirurgicale des violeurs d’enfants, qui a obtenu un avis favorable de la Haute cour constitutionnelle (HCC), est de l’appliquer au pied de la lettre. Il faut castrer les coupables et les mettre hors d’état de nuire. Le reste, c’est du blabla…
Fermez les yeux et imaginez un instant que votre fille soit victime d’un viol, avec toutes les conséquences et effets à long terme, sur sa santé et psychique. Vous n’allez pas dire que castrer le violeur reconnu coupable, n’est pas humain. C’est tout ce qu’il mérite. Et ce n’est pas pour rien que la Haute cour constitutionnelle a jugé bon d’autoriser la castration chirurgicale au lieu d’un traitement chimique qui ne permet pas forcément de réduire le risque de récidive. Mais quand les viols d’enfants ne faiblissent pas et que la loi tarde à être appliquée, la population va prendre les choses en main et castrer les violeurs pris en flagrant délit, à l’image d’une justice de rue.
Dans ce cas, il faut accélérer leurs procès car plus on attend, pire c’est…

JR.

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