Viol sur mineure; la cavale de Da-Willy n’aura duré que quelques heures

Da-Willy, l’auteur présumé du viol de la petite Harena à Merimandroso Imerintsiatosika en fin de semaine, s’est fait arrêter hier au petit matin à Anosibe, alors qu’il dormait dans un bus. La nouvelle n’a pas manqué de faire des vagues. Beaucoup réclament des peines exemplaires à l’encontre de ce vingtenaire, depuis avant-hier. Et cette vague d’indignation s’est encore intensifiée hier.

Fin de cavale pour Johnny William Andrianambi­nintsoa alias Da-Willy. Insouciant malgré les soupçons portés à son encontre, ce receveur de bus suspecté d’avoir violé la dénommée Harena, âgée de 6 ans, a dormi tranquillement dans un bus à Anosibe dans la nuit d’avant-hier. Il n’a même pas pensé que sa photo a circulé partout, notamment sur les réseaux sociaux et que trois responsables étatiques (le ministre de la Culture et de la communication, celle de la Population et des solidarités, ainsi que le ministre de la Santé publique) ont même rendu visite à sa victime au Centre hospitalier Joseph Ravoahangy Andria­na­valona (CHU JRA) situé à quelques mètres de sa planque.
Et à la grande surprise du vingtenaire, une équipe du Commissariat de sécurité publique (CSP 5) forte de renseignements émanant d’une personne de bonne volonté, l’a réveillé vers 2h pour l’arrêter. Il a par la suite été remis à la Police des mœurs et de la protection des mineurs (PMPM) qui va poursuivre les enquêtes liées à cette affaire. Quant à la petite Harena, elle s’est fait opérer avec succès.

Indignation

Depuis l’éclatement de cette affaire de viol, avant-hier, les réactions ont fusé
de partout. Il suffit de parcourir les commentaires sur Facebook pour voir que la plupart des internautes ont réclamé la tête du suspect. Certains demandent l’application de la nouvelle disposition du code pénal liée à la castration chirurgicale tandis que d’autres, la loi du talion pure et simple. D’autant plus que la fillette ayant subi le viol n’est pas seulement en bas-âge mais aussi orpheline de père.
La mère de la petite Hare­na était en convalescence, dimanche après-midi, durant les faits. Mais en entendant la disparition de sa fille, elle s’est levée pour la chercher partout et a même escaladé la clôture de la maison où le viol a été commis. De son côté, le violeur ne s’est pas contenté d’abuser de sa victime. Il a tenté de la tuer sans y parvenir. Il s’est alors enfui par peur de se faire lyncher.
Le cas de Da-Willy, qui est loin d’être isolé, a été vite réglé, tout comme celui d’un autre individu pris récemment en flagrant délit de viol sur une mineure de 10 ans à Bekapaika Tsaratanàna. Cette fois, des militaires de la base opérationnelle avancée de Bekapaika en patrouille, ont pris le suspect sur le fait. Ils l’ont alors remis à la gendarmerie.

Lova R.

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