En attendant l’application de la nouvelle disposition
du Code pénal relative au viol sur mineur, force est de constater que le nombre de cas d’agression sexuelle sur mineurs, augmente inexorablement. Les dernières données sont attendues, mais déjà plusieurs violeurs d’enfants risquent gros. Paradoxalement, malgré la loi en vigueur, les prédateurs sexuels sont de plus en plus nombreux alors qu’ils pourraient subir une castration chirurgicale ;
Face à ce constat, beaucoup jugent urgent l’application sans clémence cette nouvelle disposition. Pour le moment, le mandat de dépôt est systématique pour les présumés auteurs de viols, en attendant leur procès. Et dans une situation exceptionnelle, il faut prendre des mesures exceptionnelles, en conformité avec la loi. Ces affaires de viol devraient être traitées en priorité au niveau des tribunaux. Le but étant d’accélérer les procès et qui sait si une première sanction exemplaire suffirait peut-être à dissuader et à faire réfléchir les autres avant de passer à l’acte
En tout cas, l’adoption de ce texte sur le viol sur mineur est déjà une grande étape de franchie. Pour dire que l’Etat est déterminé à combattre la violence sexuelle à l’égard des enfants qui gagne de l’ampleur ces derniers temps.
C’est vrai que face à un tel changement, il y aura toujours des camps contestataires. Mais dans une situation pareille, c’est l’intérêt général qui doit primer. Le pouvoir appartient d’ailleurs au peuple qui a déjà exprimé son opinion à travers les élus parlementaires qui ont voté ce texte. Toutes personnes, le gouvernement ou entité soucieux qui défendent les principes démocratiques, devraient reconnaître cette vérité.
Tsilaviny Randriamanga