Da-Willy de son vrai nom, Johnny William Andrianambinintsoa, présumé coupable de viol sur une fille de 6 ans à Imeritsiatosika, a été déféré devant le juge d’instruction de première instance (TPI) d’Antananarivo hier. A l’issue de son audition, il a été placé sous mandat de dépôt à la maison de force Tsiafahy.
Selon la procureure de la République, Narindra Navalona Rakotoniaina, deux chefs d’inculpations pèsent sur l’accusé à savoir, tentative de meurtre et viol sur mineur. Da-Willy encourues incluent des travaux forcés à perpétuité et une castration chirurgicale, conformément aux articles
2, 295 et 304 du Code pénal, ainsi qu’aux nouveaux articles 332 et 332 bis de la loi 2024-002 du 26 janvier 2024. Après sa comparution, le parquet avait demandé l’incarcération directe de l’accusé à la maison de force de Tsiafahy.
Les aveux circonstanciés du suspect, ont permis de savoir qu’il avait torturé la fillette pendant le viol. Selon les explications de la procureure, ce dimanche-là, vers la fin de l’après-midi, le violeur a envoyé sa « proie », acheter des cigarettes. A son retour, elle a été emmenée de force dans une maison, frappée au visage, étranglée et mordue. Des traces de griffes ont été relevées sur son visage. Et le rapport médical a conclu au viol, avec des blessures et ecchymoses, à tel point que la petite a du subir une intervention chirurgicale à l’hôpital.
Outre responsables étatiques tels que le ministère de la Communication, de la Population et de la Santé publique qui condamnent cet acte de violence ignoble, la présidente de l’Assemblée nationale a aussi exprimé sa compassion envers la victime.
Felana Michelle
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