Une initiative exemplaire visant à promouvoir l’autonomisation économique des femmes, vient de porter ses fruits à Toamasina. La Première Dame, Mialy Rajoelina, qui a déjà apporté ses précieuses contributions à cette action, a préconisé son extension à travers toutes les régions du pays.
L’autonomie financière à la clé. 140 femmes en situation de vulnérabilité dans la ville de Toamasina ont bénéficié d’une formation de masse en coupe et couture pendant une dizaine de jours. Désormais, elles pourront disposer d’une source de revenu stable qui va leur permettre de subvenir à leurs besoins et à ceux de leur petite famille. La remise officielle du certificat de fin de formation, s’est tenue hier lors d’une cérémonie dans les locaux du Pact-Spat à Toamasina sous le haut patronage de la Première Dame, Mialy Rajoelina.
Le premier contrat de ces femmes consiste à confectionner des tabliers destinés aux élèves des écoles publiques, en partenariat avec le ministère de l’Education nationale (Men), dans le cadre d’un des projets du président de la République, Andry Rajoelina. L’épouse du chef de l’Etat n’a pas manqué de louer cette initiative du ministère de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle (METFP).
La Première Dame songe déjà à l’impact de ce programme d’autonomisation des femmes sur le développement du pays. A ce sujet, elle recommande son extension « à travers la formation de masse, dans toutes les régions de Madagascar afin de promouvoir l’autonomie des femmes et les mettre à l’abri de toutes formes de Violences basées sur le genre (VBG). »
Kits de démarrage
Ces femmes ont en outre été dotées de kits de démarrage pour leur permettre de débuter leur travail sans souci. La Première Dame, Mialy Rajoelina leur a offert, entre autres, des machines à coudre, des mètres rubans, des paires de ciseaux, ainsi que des fils à coudre.
Selon l’épouse du chef de l’Etat, cette initiative est le prolongement de son intervention lors de la célébration de la Journée internationale des droits des femmes de l’an passé. Cette année-là, elle avait organisé dans la Capitale des séances de formation gratuites en cuisine, pâtisserie et en gestion simplifiée, en faveur d’une vingtaine de femmes par région.
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