L’association «Firaisan-kinan’Iarivo ho fampandrosoana» (FIF) a marqué autrement la Journée internationale des droits des femmes. Les femmes membres de ladite association, réunissant des commerçantes, des représentantes des habitants
de chaque quartier, des gestionnaires d’infrastructures publics… se sont donné rendez-vous hier à Andrefan’ Ambohijanahary pour une journée de réflexion et de débat sur les rôles des femmes dans le développement d’Antananarivo autour d’un dîner.
«Pour nous, le 8 mars n’est pas une journée de fête, mais plutôt d’action pour définir et évaluer les rôles des femmes dans leur foyer, leur communauté et leur ville. Il s’agit également pour nous d’une journée de concertation et de partage sur les étapes franchies, sans oublier les actions qui nous attendent encore pour promouvoir le développement de la ville», a souligné Lalatiana Ravololomanana, présidente de cette association.
L’association FIF, qui a travaillé de concert avec l’ancien maire de la Commune urbaine d’Antananarivo, Naina Andriantsitohaina, pour promouvoir le développement de la Capitale, est convaincue de l’importance de l’implication des femmes dans le développement. Elle est prête à poursuivre ses missions, même si la CUA change actuellement de dirigeant.
«Nous sommes au service du développement de la ville», a soulevé sa présidente qui a ajouté qu’«il reste beaucoup à faire
malgré les efforts déjà entrepris depuis les quatre ans d’exercice de l’association». Pour elle, «L’éducation conjuguée avec l’adhésion citoyenne, l’élan citoyen et la vigilance citoyenne sont indispensables pour promouvoir le développement durable».
Fahranarison