Spotlight Initiative 2.0: Focus sur l’autonomisation des femmes à Toamasina

Dans le cadre du programme national « Spotlight Initiative 2.0 », une visite de terrain historique du Système des Nations unies et de ses partenaires a eu lieu à Toamasina, samedi 9 mars. Cette ville, capitale économique de Madagascar et le plus grand port du pays, voit également des taux élevés de grossesses précoces et de violences basées sur le genre, y compris les mariages d’enfants, dépassant largement les moyennes nationales.

«Cette visite conjointe avait pour objectif crucial d’évaluer les progrès réalisés dans l’autono­misation des femmes et la lutte contre les violences basées sur le genre », a expliqué à cette occasion le coordonnateur du Sys­tème des Nations unies à Ma­dagascar, Issa Sonogo, qui a conduit la mission aux côtés de la directrice régionale de UNFPA pour l’Afrique de l’Est et du Sud, ainsi que des chefs d’agence des Nations unies, dont l’Unicef, le Pnud, l’UNFPA, l’ONU Sida, le HCR, l’Onudi, l’UNCDF, et de l’USAID. En outre, les ambassadeurs du Japon, de la Grande-Bretagne et de la Corée du Sud à Madagascar se sont joints à cette mission.

Cette visite a permis d’apprécier directement sur le terrain l’impact des interventions du Système des Nations unies et de ses partenaires en matière d’autonomisation des femmes et de lutte contre les violences basées sur le genre.
Des voies d’amélioration

De plus, elle a permis d’évaluer les voies d’amélioration pour rendre ces interventions plus efficaces, ainsi que d’iden­tifier les ressources techniques et financières complémentaires nécessaires pour renforcer ces actions vitales.
« Face aux défis persistants des violences basées sur le genre, une approche multidimensionnelle s’im­pose. Il faut mobiliser diverses entités. Cela nécessite un soutien institutionnel tant au niveau des organismes des Nations unies que des collectivités territoriales décentralisées et des ministères concernés », a soulevé Issa Sonogo.
« Dans cette optique, le programme Spotlight Initiative 2.0 se profile comme une solution promet­teuse. Ce programme vise à fédérer et à impliquer un large éventail d’acteurs, incluant di­verses agences, bailleurs de fonds, ministères, entreprises privées et la société civile », a-t-il soutenu. Les actions consistent à promouvoir l’égalité des genres et à protéger les droits des femmes et des filles dans les régions les plus vulnérables.

Arh.

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