L’arrivée de la présidente de la Chambre basse, Christine Razanamahasoa en France a créé la polémique, il y a quelques jours. De retour au pays, elle a tenu à éclaircir les choses quant à sa position au sein de l’Assemblée nationale.
«J’ai été invitée au Sommet des femmes présidentes de l’Assemblé nationale en tant que présidente de l’Assemblée nationale et non en tant qu’opposante», a-t-elle répondu, face aux questions des journalistes concernant des rumeurs selon lesquelles elle aurait basculé dans le camp de l’opposition. «J’ai obtenu une invitation spéciale pour assister au Sommet», a-t-elle ajouté.
La présidente de l’Assemblée nationale a été reçue par le président français Emmanuel Macron. «Ce fut une rencontre dans un seul objectif, celui de l’intérêt de Madagascar», a souligné Christine Razanamahasoa. «Nous avons parlé d’électrification étant donné que la nôtre ne respecte pas les normes», a-t-elle fait savoir. Elle explique alors que ce ne sont pas uniquement les citoyens qui en font les frais de ce manque d’électricité mais également les investisseurs qui peinent à trouver un bénéfice dans leurs activités.
Législatives
Par ailleurs, le numéro un du perchoir ne s’est pas encore prononcé sur son avenir politique. Questionnée sur une nouvelle candidature aux élections, Christine Razanamahasoa s’est abstenue de s’exprimer. «L’avenir nous le dira», s’est-elle contentée d’annoncer. Dans tous les cas, les législatives approchant à grands pas, la campagne électorale est prévue au mois de mai, période durant laquelle les parlementaires devraient se réunir en session ordinaire.
Sur ce, la loi de finances rectificatives (LFR) devrait alors être au programme. «Nous nous en tiendrons à la Constitution et il faut noter que l’adoption de la LFR est une étape importante dans la continuité des activités de l’Etat», a conclu Christine Razanamahasoa. Les députés pourraient alors être moins nombreux durant les sessions, étant donné que certains se lanceront encore pour une nouvelle Législature.
T.N