Le top départ est lancé. Les candidats potentiels aux
élections devront se retrousser les manches. La première étape aura sûrement été la décision de se porter ou non
candidat et la seconde, celle de trouver les moyens nécessaires pour mener à bien la campagne électorale. A la grande surprise de certains prétendants, la caution de 20 millions d’ariary, aura été le premier obstacle ayant fait reculer nombre d’entre eux. Cette somme pourrait être le budget d’un candidat, campagne électorale comprise.
Mais le plus dur reste à venir, car les élections législatives apparaissent d’ores et déjà comme une course acharnée entre les grands partis. Une coalition de partis de l’opposition d’un côté et une coalition pro-régime de l’autre. Les indépendants, eux, devront avoir les nerfs solides pour
pouvoir rivaliser.
Mais face à toute cette série politique à ne plus en finir, le volet social est au plus pire. Entre l’insécurité financière et l’insécurité physique, les citoyens ne savent plus où donner de la tête. D’ailleurs, ce mot existe-t-il encore ? L’insécurité sévit même en plein jour. Viols, rackets, attaques à main armée, vols en tout genre, le volet social est au plus bas.
Et comme si cela ne suffisait pas, certains arrivent à raconter des faits sur d’étranges créatures qui ne semblent sortir que la nuit et se nourrir de sang d’animaux. Mais pire que l’insécurité, la hausse des prix donne aussi le tournis.
Le riz, le sucre, la farine bref, toutes les denrées alimentaires utiles au quotidien sont hors de prix de telle sorte que certains ménages ont du mal à joindre les deux bouts.
Quels sont les enjeux de ces élections législatives? Une chose est sûre, bon nombre de personnes pensent encore que les députés sont là pour concrétiser des projets et non pour voter des lois qui pourraient changer leur avenir.
T.N