L’Agence japonaise de coopération internationale (Jica) accompagne depuis deux ans Madagascar dans l’élaboration et la concrétisation de la Stratégie nationale de développement rizicole (SNDR 3). Elle s’est engagée à mettre en œuvre plusieurs projets, dont le Papriz.
Devant la presse hier, la représentante résidente de la Jica à Madagascar, Tanaka Kaori, a déclaré que «nous souhaitons contribuer pleinement à cette stratégie nationale et nous espérons que le ministère prenne l’initiative de mobiliser toutes ses ressources. D’ailleurs, l’objectif de cette SNDR consiste à atteindre l’autosuffisance alimentaire».
Alors que le projet Papriz a débuté en 2009, les techniciens de la Jica déclarent que le rendement des riziculteurs qui ont adopté cette technique de riziculture intensive, a augmenté. Selon la chargée de Programme développement rural et agriculture de Jica Madagascar, Ravaka Rakotondrabe,
«les riziculteurs obtenaient un rendement moyen de 2,3 tonnes à l’hectare. En adoptant le pack technique Papriz, des exploitants agricoles affirment obtenir jusqu’à 5,5 tonnes à l’hectare».
«C’est dans cette troisième phase que le pays pourrait dire que le volume de production a augmenté pour pouvoir viser l’autosuffisance alimentaire et le marché de l’export», a ajouté Tanaka Kaori.
Comme Madagascar est un pays membre de la Coalition pour la promotion du développement de la riziculture africaine (CARD), la SNDR 3 a été validée en décembre 2022, puis officiellement remise en novembre 2023. Avec le précieux soutien du secrétariat de la CARD, la Jica a dupliqué 350 exemplaires de cette stratégie, conformément à la demande du Minae.
Ces documents ont officiellement été remis au Minae le 5 mars. L’objectif est d’assurer une large diffusion afin qu’ils soient utilisés de manière efficace pour guider, accélérer et encadrer le développement de la riziculture à Madagascar.
Arh.