Un second tour… ou pas

 

Un membre de la majorité présidentielle a fait allusion au fait que les partis d’opposition veulent vraiment prendre leur revanche lors des prochaines consultations populaires. Effectivement, du côté de l’opposition, une nouvelle stratégie se dessine. Après avoir boudé le premier tour de la présidentielle, les ténors penchent aujourd’hui à soutenir des candidats lors des législatives. Certes, le groupe s’est disloqué après le raté de la présidentielle, mais toujours est-il que les langages de ses membres demeurent inchangés depuis. En tout cas, la nouvelle donne consiste à présenter, coûte que coûte, des candidats aux élections de proximité.

Certains d’entre eux ont été d’ailleurs présentés lors des meetings politiques. Comme c’est souvent le cas, l’opposition tente le pari de rafler quelques sièges à l’Assemblée afin de pouvoir jouer un mauvais tour au camp présidentiel le moment venu. Il faut reconnaître que, souvent, l’Assemblée nationale constitue le terrain de cette politique appelée par une « majorité à géométrie variable » du fait du changement de ligne de conduite de certains élus en cours de mandat. C’est justement à cela que la majorité présidentielle tente de remédier en présentant des candidatures uniques dans chaque district. Reste à savoir si les prochains élus respecteront leur engagement dans ce sens.

Il a été constaté que, ces derniers temps, les élus de Tsimbazaza n’ont pas vraiment brillé par le respect de leur obligation. Il y a ceux qui ont choisi de déserter leur circonscription administrative pour effectuer un soi-disant rapport auprès de la population de la capitale l’année dernière, à la veille de la présidentielle. Sans oublier que d’autres sont impliqués dans des affaires louches, sans qu’ils soient inquiétés. Cela étant, comme on dit « Vox populi, vox Dei », il appartient aux électeurs de choisir à qui ils veulent confier leur parole dans les jours à venir pour ce second tour de bataille des urnes.

Rakoto

 

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