Quelle belle prestation « scénique » très spectaculaire et envoutante, pleine de vivacité et d’enchantement, mettant en émoi toute la salle, d’un jeune chef religieux, spirituel même, communément appelé « secte », loin de froisser la sensibilité des uns et des autres vu que parler religion s’avère souvent être un sujet sensible.
La vidéo a été partagée des milliers de fois sur les réseaux sociaux et continue encore à défrayer la chronique. A première vue, rien de si abracadabrant. C’est un grand classique dans ce genre de culte religieux, de voir des fidèles comme possédés entrant en transe jusqu’à la délivrance, sous l’impulsion du chef religieux. C’est du déjà vu même si on n’a pas encore tout vu.
Et, la liste des miracles n’est jamais exhaustive. Des personnes paralysées arrivent à remarcher, des aveugles retrouvent la vue, des femmes stériles tombent enceintes… toutes les promesses d’une guérison miraculeuse, jusqu’à transformer le sexe d’un enfant dans le ventre de sa mère enflammant toute la toile.
Après avoir chassé les démons, le chef religieux est passé à la vitesse supérieure, au-delà de l’inimaginable. C’est trop fort et les autres devraient en prendre de la graine. A la demande d’une jeune femme enceinte de quelques mois, de changer le sexe de son enfant en fille car l’écographie c’est un garçon, il a fait appel à la main divine pour exaucer les vœux de la jeune maman, dans un langage de prière indescriptible. Ainsi soit-il ?
C’est complètement inouï car réaliser l’irréalisable scientifiquement. Et même d’un point de vue religieuse, cela ne manquera pas d’ouvrir un débat éthique. La foi peut tout changer, déplacer les montagnes, guérir et maintenant transformer le sexe d’un enfant dans le ventre de sa mère. Et il y en aura d’autres scènes surréalistes parfaitement orchestrées et dans tous leurs états, surtout en cette période où les mouvements sectaires sont en pleine explosion, profitant du manque de législation dans le pays en matière de dérives sectaires et de la naïveté de la population en proie au doute et au désespoir.
JR.
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