Une heure pour la terre. Il s’agit d’un événement annuel mondial qui est célébré simultanément dans 172 pays du monde. Pour cette année, la WWF a choisi la date du samedi 23 mars. Elle a proposé d’éteindre les lumières, à 20h30, et de prendre une heure pour le climat et la planète, plus précisément pour lutter contre le changement climatique.
Selon le Fonds mondial pour la nature (WWF),
« des millions de personnes partout dans le monde s’unissent pour sensibiliser la population aux crises de la nature auxquelles notre planète est confrontée ». A Madagascar, entre 7.000 et 8.000 personnes se joignent chaque année à ce mouvement planétaire. L’initiative est fort louable et mérite d’être soutenue, mais il faut le dire, le mouvement se déroule de façon pour le moins discrète, au pays. 8.000 écogestes, c’est déjà quelque chose mais pour un grand pays qui compte plus de 27 millions d’habitants, c’est bien en deçà de ce qu’il devait être. Pourtant, personne n’est sans savoir que Madagascar figure parmi les pays qui subissent les conséquences, parfois irréversibles, du changement climatique.
Ces impacts peuvent être provoqués par des catastrophes naturelles telles que les inondations, cyclones, vagues de chaleurs, sécheresse ou autres érosions du sol. Et selon l’ONG Care, les coûts de ces catastrophes sont estimés à entre 290 et 580 milliards de dollars dans les pays en développement d’ici à 2030. Des sommets et conférences de haut niveau sont organisés chaque année pour montrer la voie à suivre et adopter les programmes d’action mais face à l’inaction et l’inconscience générale, ce chiffre risque d’augmenter encore plus.
Comme 2024 est une année bissextile, elle compte 8.784 heures. Malheureusement, très peu de gens daignent consacrer une heure de son temps pour la planète. Sommes-nous vraiment conscients des dangers qui nous guettent ?
Mparany