La plateforme pour la majorité présidentielle n’a pas encore choisi ses candidats pour les élections législatives du 29 mai. Mais une chose est sûre, elle ne tolérera aucune erreur dans le choix des candidats pour éviter que certains ne retournent leur veste plus tard.
L’ouverture du dépôt de candidature pour les législatives commence ce jeudi, mais aucun candidat n’a encore été mandaté pour l’heure par la plateforme pour la majorité présidentielle. « Le bureau politique est encore en pleine concertation. Pas un seul mandat n’a encore été autorisé », a indiqué le secrétaire national du TGV et non moins gouverneur de la région Analamanga, Hery Rasoamaromaka, hier à Ambohidahy lors d’une rencontre avec la presse.
La plateforme entend ainsi bien choisir ses candidats pour éviter les erreurs du passé. « Ce pays est dans l’impasse à cause de la trahison de certains politiciens », a-t-il fait savoir. Pour lui, chaque candidat devra alors respecter la discipline de parti sans quoi, l’article 72 de la Constitution lui sera appliqué, notamment la déchéance en cas de changement de groupement politique.
« Il faut laisser les politiciens à leur responsabilité et surtout ceux qui ont toujours été là pour soutenir », a affirmé le gouverneur d’Analamanga. Cela, pour éviter toute sorte de trahison. Il explique que ceux qui ont toujours été derrière le président devront avoir leur poste. Le soutien au président actuel durant la campagne électorale a d’ailleurs été un des critères de choix des candidats annoncé la semaine passée par la plateforme lors de sa mise en place. De ce fait, « Ceux qui n’ont pas été choisis devront soutenir ceux qui ont été appelés », a-t-il poursuivi.
A noter que le dépôt de candidature débutera le 28 mars et sera clôturé le 6 avril. La campagne électorale quant à elle se tiendra du 8 au 27 mai.
T.N
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