Festival du film francophone : la diversité au menu des projections

Le festival du film francophone débute ce jour à l’Institut Français de Madagascar (IFM) Analakely. En collaboration avec l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), la fête du court-métrage, l’ambassade de Canada et l’ambassade de France. Pour marquer cette célébration, six films seront projetés durant deux jours, et gratuits pour les adhérents de l’institut.

Chaque année, la semaine de la Francophonie est célébrée au mois de mars. Sur ce, plusieurs programmes artistiques et culturels sont au rendez-vous, dont ce festival du film francophone. Cette fois, les organisateurs proposent six films différents, chacun issu de différents pays. L’idée est de démontrer la valeur de la langue française permettant de casser les frontières entre plusieurs pays de différentes cultures. Le critère de sélection de ces films est centré sur le partage culturel de ces pays qui est véhiculé par la langue française.

Quatre films de courts-métrages

Aujourd’hui, le festival ne propose que des films courts produits par l’Afrique francophone contemporaine. Le film du sénégalais Awa Moctar intitulé « Timis » sorti, l’année dernière assurera l’ouverture. Il raconte l’histoire de Binta qui va montrer aux garçons qu’elle n’a pas peur du monstre hirsute qui hante le marché de Dakar la nuit – et qu’une fille peut être chef de la bande.

Ensuite, le programme continue avec le film « L’en­voyée de Dieu » de la burkinaise Amina Mamani Ab­doulaye qui relate l’histoire de Fatima, une jeune fille de 12 ans, choisie pour être l’envoyé de Dieu. Le programme sera suivi d’un film d’animation de Sofia El Khyari ayant comme titre « L’ombre des papillons ». Réalisé avec la collaboration de la France, du Portugal et du Qatar, il se focalise sur l’histoire d’une femme en plein admiration des papillons qui peuplent toute une forêt mystérieuse. Puis le film d’animation du burkinabé Frank Mukunday titré « Machini ». Avec l’envahissement des machines, les hommes deviennent des êtres somnambules. Et la journée se terminera par le film du malien Seydou Cissé intitulé « Garibou » qui parle d’un petit garçon étudiant dans une école coranique et qui n’a que son imagination pour refuge.

Deux films de longs-métrage

Demain, le programme se poursuit avec deux projections. Le premier est proposé par l’ambassade de Canada, il s’agit de « Dounia et la princesse d’Alep », sorti en 2023. Un long métrage d’animation réalisé par Marya Zarif et André Kadi, il parle de Dounia, six ans, ayant quitté Alep pour un voyage à la découverte d’un nouveau monde. Ensuite, l’ambassade de France propose le film d’animation « Les inséparables » qui dure 1 h 29. Etant nominé au festival international d’animation d’Annecy 2023, ce film est l’une des œuvres marquant de l’année dernière, et parle des ma­rionnettes qui prennent vie quand toutes les lumières sont éteintes.

Holy Danielle

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