Le ministère de la Sécurité publique a lancé officiellement hier l’opération « Sarika » visant à renforcer l’Etat de droit, restaurer l’autorité de l’Etat et rétablir la confiance entre la population et la police nationale.
Aux grands maux les grands remèdes. Face à l’insécurité grandissante, la police nationale décide de prendre le taureau par les cornes. Le lancement officiel de l’opération «Sarika» s’est tenu, hier, à la circonscription de police du 4e arrondissement et a vu la présence du ministre de la Sécurité publique, le Contrôleur général de police Herilala Rakotoarimanana, ainsi que plusieurs membres de son staff.
«Avec des moyens importants qui mobilisent rapidement plus de 5.000 policiers, cette opération durera 15 jours et couvrira l’ensemble du pays, dans les 23 régions pour être plus précis. Il faut donner un coup d’arrêt à cette insécurité grandissante. Nous allons lutter contre le grand banditisme. On va démanteler ces réseaux de vendeurs de drogues ou de kidnappeurs. La lutte contre les violences basées sur le genre et le viol sur les mineurs ne seront pas en reste», a expliqué le ministre.
L’opération consiste aussi à l’organisation de patrouilles motorisées et pédestres nocturnes et diurnes pour juguler l’insécurité. «Nous ne sommes pas sans savoir que la sécurité est le socle du développement. Il faut rassurer la population pour qu’elle puisse vaquer à ses occupations quotidiennes. Le dispositif mis en place sera donc renforcé par une présence dissuasive et préventive de la police», a-t-il ajouté.
Le ministre a profité de l’événement d’hier pour discuter avec les chefs de fokontany issus du 4e arrondissement de police, entre autres ceux d’Ampefiloha Ambodirano, Andohatapenaka II, Ankasina, Anatihazo, Isoraka Ampatsakana et Manarintsoa Afovoany. Les problèmes sont presque les mêmes pour chaque quartier, pour ne citer que l’absence ou l’insuffisance d’éclairage public, la prolifération de la vente et la consommation de drogue, les vols à la tire.
«Il faut travailler ensemble si l’on veut vraiment avoir des résultats palpables. Vous devez avoir à portée de main les numéros de contact de la police. N’hésitez pas à nous donner des renseignements. Cela permettra de garantir des interventions plus rapides», a conclu le ministre.
Mparany