Le président, Andry Rajoelina, a adopté un ton ferme hier, condamnant toutes déclarations ou actions qui tendent à minimiser les luttes politiques dans le pays.
Même si son discours est axé sur la commémoration du 77e anniversaire de l’insurrection du 29 mars 1947, le chef de l’Etat n’a pas manqué de mettre exergue les luttes politique menées après l’indépendance, notamment le soulèvement populaire de 2009 qui a de nouveau fait couler beaucoup d’encre, après la déclaration outrageante de l’ancienne présidente de l’Assemblée nationale, Christine Razanamahasoa.
« Plus personne ne se moque de la mémoire de ceux qui ont lutté pour le pays puisque des gens y ont donné leur vie dans l’espoir d’un avenir meilleur et plus de développement », a déclaré Andry Rajoelina au mausolée d’Avaratr’Ambohitsaina.
Patriotisme
Dans la même foulée, le chef de l’Etat a réitéré que personne ne peut lui ôter son patriotisme. Un sentiment qu’il a partagé de manière symbolique avec des jeunes à qui il a remis l’étendard aux couleurs de la Nation lors de la cérémonie d’hier. Andry Rajoelina a en même temps souligné l’importance de la lutte menée en 1947, qui a conduit à l’indépendance du pays.
Ainsi, il a lancé un appel au patriotisme de la population en évoquant le thème de la commémoration : « Le patriotisme comme socle du développement ». Outre la cérémonie de dépôt de gerbes au Mausolée d’Ambohitsaina, l’insurrection du 29 mars 1947 a également été commémorée à Moramanga, sous la houlette du ministre de la Défense nationale, le général Lala Sahivelo qui a représenté le chef de l’Etat.
Tsilaviny Randriamanga