Pâques est la célébration la plus importante du christianisme, dans les églises et temples. C’est pourquoi, dès le matin du dimanche jour de la résurrection du Christ, les fidèles se sont rués vers les lieux de culte qui ont affiché complet. C’était aussi le cas durant la Semaine sainte, en particulier le Jeudi saint, jour de la célébration de la cène.
Après 40 jours de carême dont une Semaine sainte, les fidèles ont célébré dimanche dans la joie la résurrection du Christ. Tempes et églises ont fait le plein et les responsables ont anticipé en organisant plusieurs cultes durant la matinée.
« En cette période difficile, les gens cherchent du réconfort et la communion avec le Christ permet de raviver leur foi », selon le pasteur d’un temple FJKM.
A cette occasion, pasteurs et prêtres n’ont pas manqué de rappeler la signification de Pâques. La première est la Pâque juive, la commémoration de la libération du peuple hébreu de l’esclavage égyptien. La seconde, les Pâques chrétiennes, symbolisant la résurrection du Christ. Le triomphe de la vie sur la mort et la grâce du salut qu’est le pardon.
Se réunir en famille
Le dimanche de Pâques est une occasion de se retrouver en famille autour d’un repas pour la majorité des Tananariviens. Un moment devenu de plus en plus rare à cause du traintrain quotidien. Cependant, « Comme le jour de paie est encore loin, on est obligé de limiter les dépenses, aussi bien pour celui du dimanche que le piquenique de lundi », selon une mère de famille.
Malgré une telle contrainte, le menu du jour est sorti toutefois de l’ordinaire : le riz accompagné de volaille pour ceux qui en ont le moyen et à défaut, quelques morceaux de viande. Comme entrée, la pâte alimentaire, désormais classique, agrémentée de légumes, de mayonnaise et d’autres ingrédients qui varient en fonction du goût et des moyens de chaque ménage.
Pique-niquer avant tout
Avec les moyens du bord, les Tananariviens ont piqueniqué hier. En ville, le jardin d’Ambohijatovo, le jardin d’Anosy et le parc de Tsimbazaza ont été ouverts au public. En périphérie, tous les bords des routes nationales ont été noire de monde, en particulier les RN1, RN2 et la RN7, sans oublier le By-pass.
Si les adultes se prélassaient à l’ombre pour discuter autour d’un verre, les plus jeunes et les enfants ont profité au maximum du grand espace pour jouer. Les jeux sont variés, allant des jeux de société aux sports collectifs comme le mini-foot et les pétanques. Espacés de temps en temps de goûter ou de grillades.
Sera R.