Il ne reste plus qu’une semaine avant la clôture du dépôt des dossiers de candidature aux élections législatives, auprès des Organe de vérification et d’enregistrement des candidatures (Ovec) dans tout le pays. Jusqu’ici, plusieurs partis n’ont pas encore dévoilé leur liste complète, alors qu’on est dans la dernière ligne droite.
Qui sont les principaux candidats présentés par les partis politiques aux élections législatives ? On devra avoir une réponse à cette question cette semaine. Malgré que quelques noms aient déjà été avancés, la majorité des candidats reste encore à sélectionner, notamment au sein de la plateforme pour la majorité présidentielle, et encore moins auprès du Collectif pour Madagascar, l’une des plateformes de l’opposition composée des anciens membre du collectif des 11 candidats à la présidentielle.
Et si l’on s’en tient aux dires de la plateforme de la majorité présidentielle lors de l’ouverture du dépôt des candidatures le 27 mars dernier, sauf changement, la liste des candidats devrait être présentée ce jour à l’Arena Ivandry. Visiblement, il ne reste plus qu’à trier les prétendants à partir des critères déjà fixés. A noter que cette plateforme est composée de plusieurs partis politiques et associations dont le TGV/Mapar, 13 partis politiques au sein de l’Armada ainsi que 19 autres issus de l’Upar. Le reste est composé de diverses associations et groupements.
Du côté du Collectif pour Madagascar, autant dire qu’il peine également à établir sa liste de candidats. Cette semaine est ainsi décisive, avant la clôture du dépôt de candidature le 8 avril. On s’attend donc à une bousculade au portillon.
Dans tous les cas, les critères de sélection des candidats sont rigoureux, en l’occurrence la loyauté et la fidélité envers les partis. Les prétendants sans scrupules, capables de changer de camp du jour au lendemain et de trahir leur parti, doivent s’abstenir. Pour la plateforme de la majorité présidentielle, ceux qui n’ont pas soutenu sur le terrain le président, Andry Rajoelina durant la campagne présidentielle de 2023, ne figurent pas dans la fameuse liste.
Autre point important permettant également de savoir si un candidat est prêt à se lancer dans la course sous la bannière de la plateforme. Il devrait financer lui-même sa campagne électorale allant de la communication aux aspects techniques de la propagande.
T.N
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