Dans son message de Pâques, le président de la FJKM, Ammi Irako Andriamahazosoa, a souligné que «Tout a une fin». Il voit en la résurrection du Christ, un message d’espoir triomphant du mal et de l’injustice.
«Le mal n’a pas son dernier mot. Le dimanche de Résurrection conclut la Semaine Sainte en célébrant la joie et le triomphe de Jésus ressuscité», a déclaré Ammi Irako Andriamahazosoa, dans son homélie pascale, tout en soulignant que «la semaine de commémoration était une semaine de honte» pour les dirigeants d’église de l’époque. Ils avaient trahi Jésus en le sacrifiant injustement.
Ammi Andriamahazosoa a aussi rappelé que Jésus était «Un homme bien et Fils du Dieu qui n’a pas péché mais au contraire, a délivré la société de ses maux». Une façon pour lui de dénoncer la manipulation du peuple qui a contribué à ce «faux jugement», condamnant un innocent.
«En se lavant les mains, Pilate avait espéré qu’il allait avoir la conscience tranquille, mais en vain, car il est mouillé jusqu’au coup et ses mains sont salies par le sang d’un innocent immolé et tué injustement», a-t-il ajouté, tout en rappelant les agissements atroces des militaires romains qui ont mené une véritable oppression pour devenir complices de cette condamnation injuste et propager la fausse nouvelle dans le but de cacher la vérité.
Cependant, le président de la FJKM a insisté sur le message d’espoir de Pâques, rappelant que «Le mal n’a pas le dernier mot, toute chose a une fin. Les injustices et le mal peuvent triompher mais pas pour toujours. Dieu n’oublie pas et ne reste pas les bras croisés face à l’injustice qu’on vit à présent», a-t-il signifié. La résurrection révèle que même face aux pires injustices, «l’espoir perdure» car Jésus est vivant.
F.Mi