Législatives: une recomposition du gouvernement s’impose

La liste des membres du gouvernement qui se portent candidat aux élections législatives se précise. Jusqu’à hier, deux ministres ayant déjà confirmé leur intention de participer aux scrutins du 29 mai, ont déposé leurs dossiers de candidature au niveau des Organes de vérification et d’enregistrement des candidatures (Ovec).

Il s’agit de la ministre de la Population et de la solidarité, Haingo Fomen­dra­za, et de la ministre de l’Education nationale, Marie Michelle Sahondrarimalala. Toutes deux sont issues de la plateforme Isika rehetra mi­araka amin’i Andry Ra­joeli­na (Irmar) dont la première sera candidate du district d’Ambositra et la seconde, du district de Fianaran­tsoa I.
Pour cette dernière journée de dépôt de dossiers de candidature au niveau des Ovec, d’autres noms pourraient encore s’ajouter à la liste des candidats, impliquant notamment des membres de l’actuel gouvernement. Sur ce, des rumeurs ont circulé depuis quelques jours, comme quoi le ministre de la Communication et de la culture, Augustin An­driamananoro en ferait partie, tout comme le ministre de l’Intérieur, Justin Tokely qui lui, pourrait se présenter dans le district de Sambava. Et la liste n’est pas close, sachant que le ministre de la Jeunesse et sports, Haja Resampa, ou encore la mi­nistre de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, Lalatiana Rakotondrazafy seraient aussi dans la course. Pour ces derniers, leur cas sera connu dans les prochaines heures.

Démission
Conformément au dernier communiqué de la Haute cour constitutionnelle (HCC), les membres du gouvernement qui se portent candidat doivent démissionner de leur fonction une fois leur candidature déclarée recevable. Cela en application de l’article 64 de la Constitution relatif au cas des ministres candidats aux élections législatives. En d’autres termes, les ministres qui vont se porter candidats pour les législatives du 29 mai devraient déposer leur démission d’ici quel­ques jours.
Compte tenu d’une telle situation, des dispositions devraient alors être prises au niveau du gouvernement. En effet, ces membres du gouvernement devront quitter leur fauteuil pendant un certain temps, au moins jusqu’au mois de juin, période à laquelle devrait être connu le résultat des élections. Reste à savoir si les ministres démissionnaires seront définitivement remplacés ou si le gouvernement optera pour un intérim. Cela va toutefois dépendre du nombre de fauteuils qui seront vacants en son sein. La seule probabilité pour l’heure, c’est que le gouvernement pourrait faire l’objet d’un mini-remaniement, d’une part dans le cas où la candidature des ministres candidats est validée et d’autre part, si ces derniers s’en sortaient vainqueurs aux élections.

Tsilaviny Randriamanga

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