Suite aux réclamations des consommateurs sur les réseaux sociaux, relatives à la mise en vente d’une huile alimentaire de mauvaise qualité de marque Hina sur le marché, cette société malgache a mené des enquêtes permettant de saisir plusieurs litres d’huile frelatée potentiellement dangereux, à Tanambao I (Toamasina).
Les enquêtes ont permis de remonter jusqu’à un ménage qui fabrique et vend de l’huiles Hina frelatée à 7.000ariary le litre, en dessous du prix de vente proposé par la société Hita, auprès des revendeurs qui est à 7.700ariary.
D’après les explications, les huiles frelatées et contrefaites sont reconnaissables à leur couleur plus foncée, leurs bouteilles visiblement recyclées, leurs étiquettes endommagées. De plus, la date de péremption affichée sur les bouteilles, est largement dépassée. Et les produits ont été mis en sachet alors qu’ils devraient être conditionnés sous-carton, à la sortie d’usine.
Non seulement ces individus seront poursuivis pour contrefaçons et atteinte à la santé publique mais également pour non-respect des lois sur le commerce. En effet, la vente de PPN est réservée uniquement au niveau des épiceries et des grossistes.
Un danger pour la santé publique
Les consommateurs ont remarqué que cette huile frelatée «provoque des réactions allergiques et des maux de ventre». Certains ont même avancé qu’un enfant aurait même succombé après en avoir consommé.
Sans attendre, la société Hita, disposant d’un laboratoire de pointe, a mené une série d’analyses. Et les résultats sont alarmants car cette huile frelatée contient certains composants avec des taux de poisons extrêmement élevés, représentant une grave menace pour la santé publique. En outre, la protection des droits des consommateurs lance un appel à la vigilance des consommateurs.
Menaka Hina, un produit de qualité
«Avant d’obtenir l’autorisation de mise en vente, l’huile de marque Hina de la société Hita, a été soumise à plusieurs tests qualités afin de répondre à des normes internationales, sous l’égide du ministère de la Santé et le ministère du Commerce» rassure le directeur général de la société Hita, Handrisoa Razafindrazaka.
«La société détient l’un des meilleurs laboratoires de l’Océan Indien et de l’Afrique de l’Est et veiller à ce que les produits répondent aux normes de qualité requise» ajoute-t-il.
Finalement, «la découverte de ces huiles contrefaites démontre que ce ne sont pas les produits de la société Hita qui sont de mauvaise qualité», a indiqué Eugène Rasolofosaonina, président de la protection des droits des consommateurs.
Luc Andriniaina