Aux yeux de la Confédération africaine de football (Caf), le stade Barea est beau de loin, mais loin d’être beau. Il ne coche pas toutes les cases entrainant son non-homologation comme un coup de massue. En termes plus clairs, le stade Barea ne remplit pas l’ensemble des conditions requises et par conséquent ne peut pas recevoir des matchs internationaux, au moment où les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2025, se profilent à l’horizon.
A ce stade, sauf revirement de situation, croisons les doigts, même si l’espoir est mince et il ne faut pas se faire d’illusion, les Barea de Madagascar ne joueront pas leurs matchs internationaux à domicile. Ils devraient chercher leur qualification pour la Can ailleurs, dans des stades étrangers choisis par la Fédération, loin de leur public. C’est le sort réservé à un pays dont le stade n’est pas homologué par l’instance internationale.
Pour un coup dur, c’en est vraiment un. Cela implique également que la Fédération devrait prévoir des dépenses supplémentaires liées aux déplacements de l’équipe nationale. Quant aux fans inconditionnels des Barea et aux passionnés de foot, ils devraient se résigner à soutenir à distance l’équipe nationale, devant le petit écran.
Pour la Caf, le fait de ne plus accorder un délai supplémentaire à Madagascar, pour finaliser les travaux de rénovation recommandés, en dit long. Il n’y aura pas de temps additionnel ni de prolongation, d’autant que les éliminatoires de la Can approchent à grand pas. A ce stade de jeu, il n’y a pas de compromis ou de consensus. Tous les stades abritant des matchs internationaux doivent être approuvés par la Caf, d’ailleurs celui des Barea n’est pas le seul à avoir fait l’objet d’un refus d’homologation.
A vrai dire, tout cela aurait pu être évité car à considérer les points de recommandations formulés, Madagascar est en mesure de répondre aux exigences technique de la Caf, mais à ce stade, la messe est dite.
JR.