Dans la commune rurale d’Ankilimalinike, district de Toliara II, un vent de contestation souffle. Récemment, les habitants de Benetse ont exprimé leur mécontentement face à ce qu’ils décrivent comme des manœuvres de manipulation orchestrées par des associations étrangères avides de financement extérieur.
Ces manœuvres, dénoncées avec véhémence par la population locale, visent à contrecarrer des projets de développement économique majeurs, en particulier celui de Base Toliara. À l’origine de cette controverse, des appels de fonds lancés dans des médias étrangers ont mis en lumière le rôle d’activistes locaux s’opposant aux projets de développement. Ces derniers sont accusés de semer la désinformation et de manipuler la population pour leurs propres intérêts financiers, entravant ainsi le progrès et le développement économique de la région.
Une des associations pointées du doigt est le Craad-OI, accusé de monter en épingle le sujet sensible de l’accaparement des terres pour récolter des fonds à l’étranger. Cependant, les habitants de Benetse rejettent fermement cette représentation de leur communauté, affirmant qu’ils aspirent au développement et à l’amélioration de leurs conditions de vie.
Interrogés sur place, les habitants expriment un désir ardent de « voir les projets de développement comme Base Toliara se concrétiser ». Ils insistent sur le fait que ces projets sont essentiels pour l’avenir de leurs enfants et pour la prospérité de leur région. Selon eux, les opposants sont des étrangers déconnectés de la réalité locale, manipulant la population à des fins personnelles.
Des opportunités d’emploi
Les notables locaux, déjà favorables à l’exploitation de Base Toliara, sont également cités. Ils affirment que l’entreprise est bénéfique pour la région et représente une opportunité de travail et de revenus pour les habitants. Les compensations foncières, pourtant prévues par la loi, sont bloquées en raison de l’opposition orchestrée par ces associations.
Pour les femmes et les jeunes de Benetse, l’enjeu dépasse largement les considérations économiques. Ils soulignent l’importance de la sécurité, affirmant que l’ouverture de Base Toliara contribuerait à améliorer les conditions de vie et à créer des opportunités d’emploi.
Selon Ninie, « Base Toliara va bientôt ouvrir. Et nous de la commune d’Ankilimalinike et Tsianisiha sommes prêts. Nous avons besoin de cette compagnie pour le travail de nos enfants et des femmes. C’est de cette manière qu’on aura des retombées de Base Toliara. Les détracteurs de Base Toliara et leur bande ne font que payer des gens. C’est nous qui sommes des autochtones. Nous attendons la réouverture prochaine de Base Toliara ».
Sylviane, la représentante des jeunes de Benetse, renchérit : « Nous les jeunes, on veut que Base Toliara soit opérationnel car on n’a pas de travail. Les opposants et leurs consorts ne font que nous enduire en erreur. Ces mercenaires n’ont pas à nous tromper. S’ils veulent avoir à faire avec Craad-O, c’est leur problème. Mais ça ne concerne pas les jeunes de Benetse ».
Les habitants de Benetse appellent ainsi les autorités à avancer rapidement sur les projets de développement, notamment Base Toliara, pour garantir un avenir radieux pour leur communauté.
Arh.