Depuis des jours, plusieurs quartiers de la capitale sont confrontés à un problème de manque d’eau. Cela a obligé la population à reprendre les vieilles habitudes. Se lever entre 23h et 4h du matin pour remplir quelques bidons, juste de quoi suffire pour la journée.
La Jirama a annoncé hier une coupure totale ne permettant pas à certains quartiers d’avoir leur ration d’eau quotidienne. Sauf que, même sans les annonces répétitives de réparation à effectuer, l’eau n’arrive plus dans les foyers depuis longtemps, des années pour certains.
Outre le réveil en plein milieu de la nuit, d’autres n’ayant pas la force nécessaire préfèrent acheter des bidons d’eau à des prix très aléatoires. Il n’aura fallu que quelques jours seulement à la population pour profiter d’un semblant de bonheur de recevoir de l’eau chez soi.
D’autres vieilles habitudes ressurgissent aussi actuellement, en cette période des législatives. Bien que la campagne électorale n’ait pas encore débuté, les candidats sillonnent déjà leur circonscription pour faire les yeux doux à leurs électeurs. Une technique vieille de 100 ans qui semble pourtant encore bien marcher. Un candidat visite un quartier pour constater de visu des canaux bouchés, des ordures entassées, des routes enclavées qu’il faudrait résoudre au plus vite avant les élections, à travers diverses promesses.
Ce que les électeurs doivent savoir pourtant, il s’agit des élections législatives. Les futurs députés n’auront pas à construire telle ou telle infrastructure, mais devront plutôt se pencher sur les textes de loi. Qu’à cela ne tienne, les coutumes resteront les coutumes.
T.N