« Tantaraiko anao », c’est à travers ce leitmotiv que Poopy a embarqué hier le public du CCEsca Antanimena dans une épopée musicale vers ses débuts, il y a 40 ans. Une aventure riche en émotions en compagnie des invités de marque comme Njila et Mahery.
Sublime dans sa robe grise, Poopy débarque sur scène à 15 heures tapantes avec Njila, coiffée d’un chapeau panama et de lunettes noires. Sans plus attendre, ils attaquent avec « Ilay Rivotra ». « Am-pelatananao », fredonné en trio, a tout particulièrement marqué les esprits.
Tout en haut de la scène, l’inscription en fleurs « 1983 » capte l’œil. Pour Poopy, c’est l’année durant laquelle elle a fait son baptême de scène en tant que voix féminine du groupe Njila. « C’était l’un de ces temps pluvieux. Nous nous sommes abrités dans un garage à Tsiazotafo. J’avais la composition, elle l’a exécutée à merveille », se remémore Njila, qui fait référence au titre « Andraso Aho ».
Entre chaque titre, ils s’accordent le temps de relater les premières scènes, les contrats, les collaborations, les souvenirs insolites et les anecdotes marquants de leur carrière commune. « Nous avons connu des hauts et des bas avant d’être là où nous en sommes aujourd’hui », concluent-ils.
Joachin Michaël