Jacques Ramaroson, ancien chef de la région Analanjirofo sous la présidence de Hery Rajaonarimampianina, vient de bénéficier d’une liberté provisoire il y a quelques jours, après plusieurs jours d’incarcération à la maison centrale d’Antanimora. Arrêté fin mars par le Bureau indépendant anti-corruption (Bianco), l’intéressé était soupçonné d’avoir détourné 13 millions d’ariary de fonds publics durant son mandat entre 2016 et 2018. Il avait ensuite été placé sous mandat de dépôt par le Pôle anti-corruption (PAC) d’Antananarivo.
Actuellement président de la ligue de football Analanjirofo, cet ancien responsable politique s’est présenté sans succès aux élections législatives de 2019 dans le district de Fenoarivo Atsinanana, sous la bannière de son association en étant indépendant. Selon une source concordante, Jacques Ramaroson envisageait initialement de briguer un nouveau mandat de député lors des prochaines élections législatives, mais son incarcération l’a empêché de poursuivre ses ambitions électorales pour le moment.
Par ailleurs, le présumé détournement de fonds public impliquant l’ancien chef de région, n’est pas sans soulever, une fois de plus, les questions de bonne gouvernance et de transparence dans la gestion des finances publiques à l’échelle décentralisée. Dans l’attente de la suite de la procédure judiciaire, l’ancien édile bénéficie désormais d’une liberté provisoire.
F.M