Le phénomène de pillage de tombe connaît une recrudescence assez inquiétante dans le district d’Ambohidratrimo. Après la série enregistrée depuis le mois de mars, trois nouveaux cas se sont produits dans la commune d’Ampanotokana, la nuit de mercredi à jeudi.
En tout, 48 cadavres ont été dépouillés de leurs ossements dans les trois caveaux familiaux à Miadampaonina. Seuls deux sont restés en entier. « Les tombeaux pillés se trouvent assez loin des maisons. A cette heure de la nuit, personne n’est supposé circuler dans cette zone mais cette nuit-là, il a dû y avoir quelque chose qui a poussé les bandits à fuir et ne pas toucher les deux cadavres », indique une source locale.
Les autorités locales sont au courant des événements et une enquête est déjà ouverte au niveau de la gendarmerie locale.
Ambohidratrimo n’est pas le seul district où la violation de sépulture prend de l’ampleur, mais Arivonimamo aussi a enregistré beaucoup de cas ces derniers jours. Le dernier remonte à lundi à Ambohipeno, où trois cadavres ont disparu dans une tombe. Et dimanche à Ambohimamory Ankarenana, de la commune d’Ambohimasina, cinq tombes ont été vandalisées et 86 cadavres ont été dépouillés de leurs ossements, au total.
ATs.