Face à la prolifération du secteur informel dont les conséquences sont parfois désastreuses, allant jusqu’à la perte de vie humaine, les différents Ordres professionnels intervenant dans le domaine de la santé ont décidé de raffermir leur cohésion à travers la « Conférence des Ordres de santé ». Les mots d’ordre sont l’éthique, la déontologie, la réglementation et le contrôle de l’exercice de la profession.
« Cette initiative a pour finalité la défense de la santé publique et chaque ordre a son propre statut pour la mettre en œuvre et atteindre l’objectif », a souligné le président de l’Ordre des pharmaciens, le docteur Tantely Rakotomalala, porte-parole de la « Conférence des ordres de santé », lors d’un point de presse hier à Nanisana. Il a noté toutefois que face à l’affluence de l’informel, cette intervention se limite seulement à l’interpellation des responsables afin que ces derniers prennent les mesures y afférentes. « Même s’il s’agit parfois d’un prêche dans le désert », déplore-t-il.
La conférence des Ordres de santé est composée de l’ordre national des médecins, de l’Ordre national des pharmaciens, l’Ordre national des odonto-stomatologistes, l’Ordre national des sages-femmes, l’Ordre national des docteurs vétérinaires ainsi que l’Ordre national des psychologues.
Journées des ordres de santé
Sous l’égide de la conférence, cette deuxième édition des journées des Ordres de santé se déroulera à Mahajanga, les 14,15 et 16 mai, sous le thème « La raison d’être d’un Ordre ». Si les deux premières journées sont orientées sur les échanges et les partages d’expériences, la dernière est consacrée aux étudiants de la cité des Fleurs.
En effet, les secteurs représentant les métiers des six Ordres composant la conférence sont tous enseignés au sein de l’université de Mahajanga. « Cette occasion permettra ainsi aux futurs acteurs de la santé de procéder à des échanges avec leurs aînés dans un esprit confraternel », a indiqué le président de l’Ordre national des médecins, le docteur Eric Andrianasolo.
Sera R.