Effervescence chez les candidats. Entouré d’une équipe de campagne pleine d’assurance et de vivacité pour démarrer sur les chapeaux de roues la campagne électorale pour les législatives, chacun joue de son charme pour faire bonne impression auprès de la population, en ne lésinant pas sur les moyens. Les électeurs sont choyés car avant tout, le vote a un prix.
Les promesses pleuvent au même titre que les cadeaux électoraux. Les unes ne vont pas sans les autres dans de telles circonstances. Des pratiques vieilles comme le monde. Et au fur et à mesure que la propagande avance et entre dans sa dernière ligne droite, les candidats deviennent de plus en plus généreux. Une véritable opération de séduction électorale. La bataille d’arguments et des idées est une chose, mais celle de la séduction en est une autre. Et ce n’est que le début. On n’a pas encore tout vu et entendu la même rengaine qui prend tout son sens dans un moment pareil. Ils disent ce qu’on a envie d’entendre. Cela devrait être comme ça tous les jours.
Pour l’heure, la campagne de dénigrement systématique au sens propre n’est pas lancée, même si cela va certainement venir. Il importe pour les candidats de renforcer leur image de marque et présence publique dans différents quartiers. Aller à la rencontre des électeurs pas les mains vides, communiquer avec eux, connaître leurs préoccupations… font partie de la stratégie adoptée en avançant tous, le même argument que de porter la voix
du peuple à l’Assemblée nationale et de défendre ses intérêts.
A vrai dire, voilà ce que demande le peuple, tout en étant conscient qu’une fois les députés ont obtenu ce qu’ils voulaient, comme d’habitude, la ligne du parti importe plus pour eux que le vox populi. Les élus ne se sentent plus redevables. Une impression du déjà-vu !
JR.