Il n’y a rien de pire pour une équipe nationale et ses inconditionnels fans que de voir leur stade mythique privé de compétitions internationales. Autrement dit, pas de matchs à domicile et recevoir les adversaires à l’extérieur, à l’image des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations. Un gros désavantage sur tous les plans, bien avant même le début des choses sérieuses. Dans cette circonstance, les termes « conforme aux exigences ou homologués par la Confédération africaine de football » prennent tout leur sens, jamais laissé à la libre interprétation de chacun.
Récemment, d’après la liste publiée par la Caf, 22 nations sur les 54 membres de la Caf ne disposent pas au moins un stade homologué. C’est-à-dire presque la moitié des pays sur le continent. Et Madagascar se retrouve dans la même situation. Jusqu’à nouvel ordre, le ballon rond ne roulera pas sur la pelouse du Stade Barea, malgré sa splendeur et le coût astronomique de sa rénovation. C’est inconcevable, mais la Caf est très à cheval sur le respect du cahier des charges. Elle ne fait pas de compromis sur ce sujet.
Mais tout n’est peut-être pas perdu s’il est vrai que la Caf a accordé un délai supplémentaire à Madagascar, pour mener des travaux d’ajustement du stade Barea, à partir des recommandations formulées par l’instance africaine, dans l’espoir de sortir de la liste des stades non homologués. Et aux dernières nouvelles, toutes les exigences techniques de la Caf ont été remplies. Deux nouveaux portails de sécurité ont été installés, également des tourniquets rotatifs de contrôle d’accès du public. Des escaliers supplémentaires reliant le gradin au terrain, ont également été aménagés… Il n’y a plus aucune raison de ne pas homologuer le stade Barea. Il ne reste plus qu’à attendre une nouvelle inspection pour être fixé. Croisons les doigts de pied !
JR.