Bourse Yavarhoussen : Soutenir la recherche sur l’histoire de l’art à Madagascar

Depuis 2021, le fonds Yavarhoussen a noué une collaboration plus étroite avec l’Institut national d’histoire de l’art (Inha) en France pour lancer le programme de bourse d’études Yavarhoussen, dans le but de soutenir la recherche sur l’histoire de l’art à Madagascar. Pour cette quatrième édition, la phase du dépôt des candidatures est ouverte jusqu’au 5 juillet.
La bourse est ouverte à tous les chercheurs étudiants titulaires d’un master, doctorat ou post doctorat, quelle que soit sa nationalité. Ces derniers devront soumettre un projet de recherche sur l’histoire de l’art à Madagascar durant la période du XIXe au XXIe siècle.
« L’enjeu de cette bourse vise à contribuer à une meilleure connaissance de l’histoire de l’art à Madagascar en finançant chaque année une année de recherche pour un jeune historien ou historien de l’art », extrait d’une poste sur la page officielle du fonds Yavarhoussen. Les intéressés devront ainsi fournir un dossier composé d’un CV, d’une lettre de motivation, d’une description du projet… Les détails sont visibles sur le site officiel de l’Inha.

Une bourse mensuelle et une bourse forfaitaire
Et, les jurys seront constitués de Bako Rasoarifetra, enseignant-chercheurs, experte en musée à Madagascar, Hasnaine Yavarhoussen, président du fonds Yavarhoussen, Alexandre Girard-Muscagorry, conservateur du patrimoine, commissaire d’exposition. Et le porteur de meilleur projet bénéficiera d’une bourse mensuelle de 1.000 euros, soit 5 millions d’ariary environ, ainsi qu’une bourse forfaitaire de 5.000 euros, soit 25 millions d’ariary environ, pour effectuer des voyages ou descentes sur terrain.
Depuis le lancement de ce projet, trois lauréats ont déjà bénéficié d’une bourse, Tsiriniaina Hajatiana Irimboangy en 2021, grâce à son projet de recherche sur « Le lamba, du vêtement traditionnel symbolique au vêtement manufacturé industriel ». Idah Razafindrakoto en 2022, qui a mené une recherche sur la « Reproduction et production des arts : la construction artistique à Madagascar ». Et l’année dernière, Tsiory Razafinorovelo s’est singularisé avec son projet, « Le centre culturel Albert Camus : pépinière pour les peintres malgaches dans les années de l’indépendance (1960-1972) ».

Holy Danielle

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